(F) CÉLESTE LIONCOURT – recherche de tout

Premier coup. Céleste est née à Versailles, le 1er Août 1983. Ses parents s'étaient tout de suite mis d'accord sur le nom complet qu'elle porterait : Céleste, Louise, Aliénor Lioncourt. Un nom à rallonge. Un nom qui à l'époque annonçait déjà la couleur de sa vie future. Issue d'une famille relativement fortunée, elle a toujours incarné aux yeux de ses parents la réussite et la persévérance. Deuxième coup. A l'âge de 5 ans, elle a quitté la France pour s'envoler vers la Nouvelle-Orléans. Son nouveau lieu de vie était tout ce que l'on pouvait imaginer : une maison immense, blanche et typique de la Louisiane, des marécages chantant, une ambiance festive quotidienne avec du jazz en continu, pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Troisième coup. Ses parents viennent tous les deux de familles aisées typiquement parisiennes. Sa mère s'est souvent illustrée au barreau de Paris tandis que son père, célèbre agent immobilier, est connu pour avoir vendu les plus belles demeures de la capitale française. Tous deux ont décidé de tenter l'aventure américaine qui jusqu'ici leur a plutôt très bien réussi. Quatrième coup. Les Lioncourt sont une ancienne famille aristocrate datant d'avant la révolution française. Suite à ce conflit, celle-ci a décidé de laisser tomber sa particule et ainsi simplement se suffire à "Lioncourt". Beaucoup de leurs richesses ont été perdues après 1789 mais malgré cela, ils restent toujours aussi fortunés aujourd'hui, voire même plus. Céleste est une des seules membres de la famille à s'intéresser à l'argent uniquement de loin même si elle ne renie par ses origines. Cinquième coup. Céleste a toujours été une élève dite "modèle". Elle n'a jamais eu un seul écart de comportement et ses notes ont été excellente de A à Z jusqu'à ce qu'elle intègre l'université d'Oxford en Angleterre. Elle a pleinement vécue sa vie étudiante, profitant des excès, des déceptions et des succès. Elle quitte Oxford avec un diplôme en littérature anglaise mais s'oriente ensuite vers des études en journalisme qu'elle effectuera à New York pendant plusieurs années. Sixième coup. Elle rencontre l'homme qui deviendra son mari à l'université de Yale. Lui est scientifique et se destine à travailler pour la NASA. Il est plus jeune de trois années mais peu importe, ils se marient avant même d'être tous les deux diplômés. Septième coup. Très rapidement, on lui propose un poste chez Time Magazine, un hebdomadaire qu'elle a toujours particulièrement affectionné. Elle se spécialisera alors dans les articles politiques. Huitième coup. Pour s'échapper de son stress quotidien, Céleste écrit pour les enfants. En 2013, elle publie le premier tome qui par la suite deviendra une saga. Il raconte l'histoire d'un jeune garçon anglais qui voyage à travers les époques pour sauver de jeunes innocents. Chaque tome étant dédié à un siècle ou à une année bien précise. Neuvième coup. Céleste a pendant longtemps été amoureuse de son mari, Lukas Cunnings. Il avait tout pour être l'homme parfait : gentillesse, culture, richesse, humour et ainsi de suite. Le couple a vécu d'heureuses années ensemble jusqu'à ce que la jeune femme tombe enceinte de leur premier enfant. Son cher et tendre n'a pas supporté d'imaginer la "compétition" qu'il pourrait y avoir entre leur futur enfant et lui. Les disputes ont commencé puis elles se sont intensifiées. Lukas a succombé à cette conscience obscure qui l'a finalement poussé à devenir violent avec sa propre femme. Céleste a tout de suite pardonné. Pour elle, ce n'était qu'une mauvaise passe qu'il fallait surmonter. Ils ont essayé de s'en sortir, allant même jusqu'à consulter plusieurs spécialistes mais les coups n'ont jamais cessé. Céleste a perdu son enfant. Elle a alors espéré que la violence de son mari disparaisse puisque le problème lui n'était plus. Mais Lukas Cunnings n'a pas arrêté d'être violent, jamais. Dixième coup. Avant d'embarquer sur le Pacific Star, le couple était en vacances dans leur villa de Miami. Le soir avant le départ, Céleste n'avait aucunement prévu d'embarquer sur ce paquebot mais un coup de trop a simplement changé la donne. Au petit matin, il s'est enfuie avec ses affaires en toute discrétion. Errant des les rues de Miami, une affiche de la compagnie Pacific Star a attiré son attention et elle a tout simplement sauté sur l'occasion. Partir à l'autre bout du monde, c'est tout ce qu'il lui fallait.