Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

1 résultat trouvé pour sorrynotsorry

par Minerva McGonagall
le Lun 8 Oct - 0:16
 
Rechercher dans: Passengers
Sujet: erin pierce - feat sarah paulson
Réponses: 17
Vues: 663

erin pierce - feat sarah paulson

gone with the wind


ERIN PIERCE – 43 ANS – AMÉRICAINE – PASSENGER
















Passionnée – Bavarde – Aimante – Têtue – Drôle – Anxieuse – Tolérante – Rancunière – Organisée – Curieuse – Charmante – Critique
SPEED DATING – Je suis née et j’ai grandi à Stanford, dans le Connecticut, dans une plutôt privilégiée aux parents professeurs dans la célèbre université de la ville. Ma mère était enseignant-chercheur en psychologie et mon directeur du département de mathématiques de la faculté et professeur à ses heures perdues. Mon frère et moi avons été élevés dans un environnement très intellectuel au sein duquel il n’était pas envisageable que nous ne fassions pas de brillantes études comme nos parents. Loin de moi l’idée de me plaindre, je pense que cette éducation était exactement ce qu’il me fallait, mais c’est sans surprise que j’ai suivi la voie qui m’était tracée en étant une élève sérieuse et appliquée. Idéaliste dans l’âme, j’ai toujours voulu faire le bien autour de moi, sans trop savoir comment traduire cette idée en un métier concret. Pendant plusieurs années j’ai hésité : la médecine, pour soigner très concrètement les gens et être utile ? La politique, pour changer les choses durablement ? Le journalisme, pour dénoncer les maux de la société ? Ou peut-être m’engager dans une ONG pour parcourir le monde et sauver l’humanité des pires crises qu’elle traverse ? Ce sont des questions qui m’ont travaillé pendant longtemps, j’avais l’impression d’être si petite face à tous ce qui allait mal dans notre monde et que, quoi que je fasse, ce ne serait pas suffisant. Après de longues conversations avec ma mère, pour finalement comprendre que je ne pourrais pas sauver tout le monde, j’ai décidé que je serais avocate et que je protègerai les enfants qui n’ont pas eu la chance que j’ai eue, celle d’avoir une famille aimante et un environnement sain pour grandir.
J’ai redoublé d’efforts au lycée pour avoir un dossier parfait et satisfaire mes ambitions d’intégrer une université de l’Ivy League avec un plan de vie à 10 ans tout prêt dans ma tête. Peu après, je me suis installée sur le campus de Brown pour étudier la sociologie de la santé et de la famille. En quatre ans de bachelor, je suis restée fidèle à mon éthique de travail et ai continué à être extrêmement studieuse, bien consciente que ce n’était que le début et qu’il me faudrait les meilleures recommandations pour réaliser mon rêve : intégrer un master de droit dans l’une des facultés les plus prestigieuses du pays, à Harvard ou Yale. Mes quatre premières années d’université ont été plutôt tranquilles, rythmée par les cours, les lectures et quelques sorties. Bien loin du quotidien de certains pour qui week-end rimaient avec fêtes et folies, j’ai eu quelques copains, une petite bande d’amis et quelques soirées, mais ma priorité a toujours été mon diplôme. Epuisée, mais heureuse et épanouie, j’ai finalement obtenu ce que je voulais tant : une offre de master à Harvard.
Quelques semaines seulement après la rentrée, j’ai rencontré Mark Richards, étudiant en droit comme moi, mais se destinant plutôt à du droit économique ou fiscal. Je voulais sauver la veuve et l’orphelin, et lui gagner beaucoup d’argent… Autrement dit, nous étions faits pour nous détester, et nous sommes évidemment tombés amoureux. Pendant deux ans, la vie à suivi son cours sans qu’aucun nuage ne vienne ternir l’horizon. Nous étions brillants, nous nous motivions au quotidien à donner le meilleur de nous-même et vivions une petite idylle agréable.  Mais tout a changé lorsqu’un matin, un petit « + » est apparu sur mon test de grossesse. Là, tout a basculé. Fervente féministe et défenseuse du droit des femmes à disposer de leur corps, je n’ai pourtant pas pu me résoudre à avorter. Les mauvaises langues diront que Mark m’a contrainte à garder l’enfant, mais c’est faux. J’ai beaucoup de reproches à lui faire concernant notre mariage, je pourrais en parler pendant des heures, mais celui-ci n’en fait pas partie. Pour une raison qui nous a échappé, nous ne nous sommes pas vraiment posé la question. Nous nous aimions, et nous allions avoir un enfant. A 22 ans, j’ai donc terminé l’année scolaire, enceinte en cachette, et me suis inscrite pour une césure pour les deux semestres suivants afin de me permettre d’accoucher en toute sérénité.
Daniel est né et je suis tombée amoureuse, à nouveau. Les mois ont passé et je n’ai pas pu me résoudre à reprendre les cours. J’ai aidé Mark à rédiger sa thèse de master pendant qu’il étudiait pour passer le barreau et me suis occupé de notre fils.
Avance rapide sur les années, un mariage et deux enfants plus tard, la famille Richards vit à Boston. Mark est avocat dans un cabinet spécialisé en fusions-acquisitions et me demande souvent de l’aide pour ses cas les plus complexes, particulièrement lorsqu’il s’agit de rédiger des dépositions écrites. L’image que je m’étais faite de ma vie quand j’étais petite a un peu changé… Je ne sauve personne, mais j’aime mes enfants et fais tout ce que je peux pour qu’ils aient une enfance idéale. Les jumeaux, James et Claire, ont 2 ans de moins que Daniel et ils me donnent moins de fil à retordre que j’aurais pu penser. Bientôt, je suis devenue la mère au foyer parfaite, club de lecture, petits gâteaux maisons, devoirs et dîner sur la table à l’heure où le petit mari rentre à la maison. Toutes les ambitions que j’avais se sont envolé, mais je me suis rapidement persuadée – ou bien était-ce vrai, je ne sais pas – que cette vie me convenait, et que j’étais heureuse. Plus le temps a passé, plus je me rapprochais de mes enfants et m’éloignais de mon mari. Devenu professeur en plus de ses horaires impossibles au cabinet, je préparais ses cours et corrigeais ses copies et bientôt, j’étais plus assistante qu’épouse, semant tous les lauriers qu’il récoltait seul. L’amour s’est étiolé pour laisser place à la domesticité et nous nous sommes retrouvés coincés dans un mariage malheureux au milieu de trois enfants en bas âge. J’aurais peut-être dû prendre les choses en main avant que tout ne s’envenime et demandé le divorce avant de voir des cornes me pousser sur le front. Ou plutôt prétendre d’ignorer les cornes sur mon front. Il batifolait avec ses maîtresses pendant que j’allais vois celles de nos enfants, prétendait être en voyage d’affaires pendant que j’épongeais les premiers chagrins d’amour.
Aux 18 ans des jumeaux, 2 ans après le départ de Dan pour le MIT et à l’aube de leur propre envol, c’est une Claire bien plus perceptive que je ne le pensais qui m’a fait réaliser que c’était aussi à mon tour de partir. Des semaines durant j’ai préparé mon dossier de divorce seule, décidée à utiliser toutes les années d’études abandonnées et les heures passées sur les cas de mon futur ex-mari, et je l’ai mis au pied du mur. Il avait beau être brillant, il n’a pas jugé nécessaire d’essayer de me cacher ses escapades secrètes, et il m’a suffi d’un coup d’œil aux comptes communs pour avoir toutes les preuves dont j’avais besoin. Un procès bien vite plié plus tard et une alliance rangée dans une boite qui laisse sur mon annulaire un vide étrange, je suis une femme libre, et indépendante.
Mais, maintenant… quoi ?
J’ai certes une situation confortable, après avoir dépouillé Mark de la moitié de sa fortune, mais tout ce qui m’a défini pendant les vingt dernières années n’est plus. Les enfants sont partis vivre leur vie et n’ont plus besoin de moi. Je n’ai pas de diplôme, rien pour justifier de l’expérience que j’ai gagnée en douce… Mais j’ai passé les deux dernières décennies à être triste en le cachant, alors je préfère repousser le moment de penser à tout ça. Peut-être que je retournerai à la fac pour terminer ma dernière année et enfin sauver la veuve et l’orphelin… Peut être que j’irai à l’autre bout du monde, dans une ONG sur le terrain…
Mais pour l’instant j’utilise tout l’argent que j’aurais dû gagner toute seule, et m’offre une deuxième jeunesse sur ce bateau de croisière.
Alors, Brooklyn… ? Suffisamment désespérée pour mériter ton aide ? Qu’en dis-tu… ?


MÈRE AU FOYER – BISEXUELLE – DIVORCÉE – CLASSE SUPÉRIEURE
NEVER HAVE I EVER –
Je n’ai jamais terminé mes études. Depuis très jeune j'avais une idée très précise de ce que je voulais faire dans la vie et de comment y arriver. Après un bachelor en sociologie à Brown University, j'ai intégré la prestigieuse faculté de droit de Harvard, exactement comme je l'avais prévu. Si tout s'était passé comme je l'avais imaginé, j'aurais été diplômée trois ans plus tard et aurais entamé une carrière d'avocate de la famille pour me spécialiser dans le droit de l'enfance et les cas de violences familiales et conjugales. Mais la réalité m'a rattrapée et quand je suis tombée enceinte de mon premier enfant à l'âge de 23 ans, j'ai tout abandonné pour être mère à temps complet.  
Je n’ai jamais manqué une réunion parents-professeurs. Ma première grossesse était tout sauf planifiée. Certes j'étais avec mon copain de l'époque depuis deux ans, mais nous étions tous les deux passionnés par nos études et nos ambitions étaient à leur paroxysme. J'ai beau être très libérale, je n'ai pas pu me résoudre à avorter et la césure que j'ai prise pour avoir mon bébé s'est transformé en abandon total de ma scolarité, un an seulement avant le diplôme que j'attendais tant. Rapidement mes enfants sont devenu ma priorité et ma raison de vivre et ont fait l'objet de tous les sacrifice. Décidée à être une mère modèle, j'ai tout fait dans les règles de l'art, du suivi des devoirs, aux réunions parents-professeurs. Présidente de l'association des parents d'élèves pendant de nombreuses années, leur réussite faisait l'objet de tous mes sacrifices.
Je n’ai jamais réussi à me présenter sous mon nom de jeune fille depuis mon divorce sans bafouiller. « Erin Richards, enchantée. Pierce. Erin Pierce, pardon. » C'est mon quotidien depuis plusieurs mois. Quand on a été marié pendant plus de 20 ans au même homme, changer de vie n'est pas chose aisée. Détrompez vous, je suis ravie, soulagée même, d'avoir retrouvé ma liberté, mais certaines habitudes ont la peau dure et je pense qu'il me faudra quelques années avant de reprendre totalement possession de mon identité.
Je n’ai jamais été infidèle. Aurais-je pu ? Assurément... Avec un mari absent et quelques prétendants, ça n'aurait probablement pas été compliqué. Aurais-je dû ? Je ne crois pas. Lui ne s'en est pas privé, ça c'est certain, mais je crois que je n'aurais pas pu me regarder dans la glace si j'en avais fait de même. Alors je suis restée, des années durant, imbécile fidèle au sein d'un mariage malheureux. Imbécile peut être, mais je n'ai pas de regret et je repars avec une morale et une dignité intactes, et une part généreuse du capital du foyer.
Je n’ai jamais fait l'amour à plusieurs. Plus sage en apparences que dans ma tête, c'est un fantasme que je n'ai jamais osé avouer à mon mari. J'imagine que j'ai toujours eu l'impression que ce n'était pas quelque chose qui se faisait pour un couple de bonne famille à la réputation impeccable, et que j'avais manqué ma chance en vivant des années d'undergrad beaucoup trop sages. Les premières années d'université sont généralement l'occasion de s'autoriser les expériences les plus folles, mais j'étais bien trop préoccupée par ma réussite et mon dossier pour faire la fête. Oui, j'étais cette étudiante, ne me détestez pas. Puisque nous sommes sur le sujet de ma vie sexuelle qui est tout sauf trépidante, mais qui a toutefois le mérite d'exister, il me semble important de préciser que si je suis bisexuelle, je n'ai jamais été très loin avec une fille, à tel point que je n'ai jamais fait mon coming out, bien trop monogame pour en voir l'utilité. La seule personne qui doit être au courant dans ma vie aujourd'hui est mon fils aîné à qui je me suis confiée lorsqu'il est lui-même sorti du placard. Ce n'est pas un secret d'état, ni quelque chose que je n'assume pas, mais simplement une partie de ma vie que j'ai mis de côté quand Mark m'a passé la bague au doigt.
Je n’ai jamais fait de blackout. On a déjà établi que je n'étais pas une étudiante très... aventurière ? Je n'étais pas non plus qu'un rat de bibliothèque, j'ai participé à quelques soirées, et ai connu mon lot de flirts, tequila et gueules de bois, mais je n'ai jamais bu à ne plus être maitresse de mes actes.
Je n’ai jamais réalisé mes rêves. Je l'ai déjà dit un peu plus tôt, mon ambition ultime a toujours été de devenir avocate spécialisée en droit de la famille, plus précisément dans le but de travailler pour la protection de l'enfance et les cas de violences familiales et conjugales. C'était mon rêve, depuis l'âge de 15 ans, et j'ai consacré toute ma vie à essayer de le réaliser entre le moment où je l'ai compris et mes 22 ans. Lorsque mon test de grossesse s'est avéré positif, tout a volé en éclats. Les enfants, la maison, le mari et le chien, tout cela faisait partie du rêve, mais c'est arrivé dix ans trop tôt. J'ai néanmoins fait ce qu'il fallait faire, ou ce que je croyais devoir faire, j'ai gardé mon fils, épousé Mark, et enterré mes espoirs de carrière pour de bon. Entre temps, lui a continué son master et a obtenu le titre suprême de magna cum laude sur son diplôme de droit économique, en partie grâce aux papiers que je corrigeais ou écrivais pour lui. Les années ont passé mais cette habitude n'a jamais disparu puisque je faisais souvent office de consultante non-officielle sur ses cas les plus complexes lorsqu'il rentrait à la maison et, plus tard lorsqu'il a obtenu un poste d'enseignant à la faculté qui l'a formé, préparais ses cours et corrigeais ses copies pour lui.
Je n’ai jamais aimé le désordre. Ce n'est pas à un niveau maladif, je n'ai pas de troubles obsessionnels compulsifs, mais j'ai toujours été très organisée et ai besoin de voir clair dans ma vie, dans mes projets et dans mon environnement pour me sentir bien. J'ai un agenda que je mets à jour plusieurs fois dans la journée, un code couleur très précis et une routine millimétrée. Ma maison, à Boston, est aussi toujours très propre et bien rangée. C'est un peu cliché mais elle ressemble plus ou moins à ce qu'on peut voir dans les magazines de décoration. Meubles clairs, touches de couleurs apportées par des coussins, tapis et tableaux, j'ai tout de même essayé d'en faire un foyer chaleureux pour mes enfants et leurs amis.
Je n’ai jamais raté un gâteau. C'est un peu une blague, mais avec les années j'ai acquis la réputation d'une pâtissière hors pair qui, je l'avoue, fait ma fierté. J'ai toujours voulu faire de ma maison un lieu de rencontre, un espace d'expression et de liberté pour ma famille, un foyer dans le vrai sens du terme, où l'on se sent bien. Je suis la mère-amie qui a épongé les peines de coeurs d'un nombre incalculable d'adolescents - pas les miens, pour la plupart - à coup de gâteaux et de chocolats chauds. Si on m'avait demandé, à 20 ans, quel genre de femme je serais à 40, j'aurais probablement imaginé le portrait d'une avocate passionnée mais surmenée, tailleur et briefcase en cuir. Mais non, c'était finalement plutôt tablier enfariné, devoirs et cookies et activités extra-scolaires.




IN REAL LIFE – Bonjour bonjour ! Moi c'est Sylia, bébé de 22 ans qui en a plutôt 35 dans sa tête Tag sorrynotsorry sur Pacific Star 2219662249 Je cherche du boulot en ce moment, du coup j'ai beaucoup beaucoup de temps que je passe à actualiser la box à la recherche d'amis. Oui, parce que je suis l'une de ces personnes qui squatte la cb à longueur de journée, #sorrynotsorry  Tag sorrynotsorry sur Pacific Star 268605588  Tag sorrynotsorry sur Pacific Star 1461143821 J'habite à Paris et je suis toujours opé pour aller boire un café, ou un verre, selon l'humeur Tag sorrynotsorry sur Pacific Star 2219662249 J'adore les mp, le liens, les papouilles, les gifs et qu'on m'aime, alors faut pas hésiter  Tag sorrynotsorry sur Pacific Star 3899609010



l'ami google, arwene et wise

Sauter vers: