Re: Impromptu trip to Vatnajökull

« Un ... Cliché ... Ambulant ? Je ne suis pas sûre de comprendre. avoue-t-elle alors. Nóra sourit en voyant Legion attraper les friandises avec gourmandise. Ça lui rappelle sa jeunesse. Lorsque le paquet lui est tendu, cependant, elle se contente d'un « Non merci » sans détourner ses yeux de la route. « On appelle ça des Hraunbitar. Ça se prononce « hr - une - bi - taar ». Ça veut dire « morceaux de lave ».

48 05/10/2018 Damaris Goddrie Electre 25 Sur le Pacific Star

Je suis responsable informatique sur le navire. Et j'adore m'endormir avec le bruit du réseau, alors c'est plutôt comme naturel pour moi... Amusement face à cet aveu qui n'en est pas vraiment un, parce qu'il n'est un secret pour personne quand on apprend à la connaître. Indice dévoilé sur sa personne, alors qu'elle attrape les hraunbitar, curieuse du tout. Plissement des yeux. Hrr-une-bi-taur... L'effort est là, presque accompli. C'est joli ! Même dans les gâteaux, vous avez des bouts d'île... Et elle en rit, enfant satisfaite d'un rien, avant de croquer et goûter, papilles qui se ravissent sous l'afflux de sucre dont le corps apprécie l'apport, vu les efforts des derniers temps. Ché chuper bon... ! Ainsi, elle sait déjà ce qu'elle va ramener, elle, sur le bateau. Ok, rien que pour ça, ça vaut pas le coup de quitter ton île ! Nouveau croc, satisfaite la bête. (Pas du Gévaudan, rassurez-vous !)

Un fin sourire se dessine sur les lèvres de l'islandaise. « La nature a encore beaucoup de choses à t'apprendre. » Entendre le clapotis des fossar, passer ses journées à compter le rythme de la rigning ou encore s'endormir face à l'aurora borealis ... Rien qu'en Islande, la magie naturelle est à son comble. Elle rit un peu lorsque sa copilote tente tant bien que mal de répéter le mot après elle. « Hraunbitar. C'était vraiment pas mal pour un premier effort ! » C'est comme ça qu'il faut encourager les étrangers qui s'intéressent à la langue du pays, après tout, non ? Un deuxième rire s'échappe d'entre ses lèvres face à la dernière réflexion de la jeune femme. « Tu commences à comprendre. » Nóra ralentit alors un peu lorsqu'elles arrivent à un croisement. « Penses-tu pouvoir mettre en route le GPS ? » Dans le pire des cas elle se garera quelque part, mais elle préfèrerait ne pas avoir à interrompre le voyage si tôt.

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Je n'aurais pas assez d'une vie pour ça, j'imagine. La connaissance est perpétuelle. Encore faut-il s'y ouvrir. Elle ferme les yeux un instant, avant d'en revenir à la scène pour ne pas se perdre dans celles d'un temps révolu. Les gâteaux sont une bonne occupation et elle tente de répéter, mais ça semble peu convaincant vu le rire adverse. Et Legion se retrouve à sourire légèrement, face à ses encouragements. J'y arriverais ! À force d'en manger, elle apprendra bien un jour ! Observant la route un instant, avant de tourner de nouveau la tête. Bien sûr. Enfin quelque chose où elle peut exceller ! Elle repose son reste de gâteau pour se saisir du gps et le lancer. Je rendre quoi pour l'adresse ? "Gros glacier" ? Sourire en coin, attendant le nom pour l'y mettre et accrocher le gps à son support, avant d'appuyer de nouveau pour que l'itinéraire se calcule. Il le mets à jour son gps ? Son ami, s'entend.

« Je n'en doute pas une seconde. » sa voix est légère, simple et directe. Lorsque Legion lui demande alors le nom de leur destination, Nóra ne prend même pas le temps de réfléchir. « Vatnajökull ! » Legion ne saura peut être pas l'écrire mais la jeune femme n'y pense même pas tant ce mot lui est habituel. À sa dernière question, cependant, Nóra s'hasarde à un petit rire. « Les routes par ici ne changent pas aussi rapidement que dans vos fameux « United States ». Nous ne devrions pas avoir de problèmes. C'est relativement simple, comme trajectoire, si je me souviens bien. »

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Heureusement pour Legion, le gps propose rapidement la destination qui ressemble le plus au "vatna" commencé, avant que la difficulté ne se rehausse d'un coup. Sinon elle aurait dû quémander de l'aide et elle se retrouve soulagée de finalement voir que le temps correspond à ce qu'a bien pu lui dire Nóra. La question est posée et Legion s'installe de nouveau davantage dans sa place - entendons-nous bien qu'elle s'y vautre plus qu'autre chose. Vu comme ça... Elle oublie ce genre de détails parfois. Tout bouge si vite, là-bas. Ça te dit un petit jeu oral ? Une suite de mots ! Qu'elle propose sans se douter qu'elle allait ravir Ferdinand et sa conquête des pages à venir. Coucou le quatrième mur ! Je dis café, tu me réponds... ?

Nóra est légèrement stupéfaite par la proposition de Legion. « Un ... jeu ? » Clairement, la jeune femme n'a pas l'habitude de jouer à des jeux. Mais comme Ferdinand adore avoir plein de pages et que Théodore est très ingénieux et gentil, le quatrième mur se brise suffisamment pour permettre à Nóra de se perdre dans une suite de mots sans trop réfléchir à pourquoi elle accepte spontanément de faire quelque chose qu'elle ne ferait pas forcément en temps normal.

« Corsé. » est la réponse de Nóra. Combien ~~d'heures~~ de pages pourront-elles tenir ce jeu ? « La première qui dit un mot qui a déjà été dit précédemment perd la manche ! » ajoute-t-elle finalement, uniquement afin de permettre à ces narrateurs une issue au jeu lorsqu'ils décideront de combler leur soif de pages autrement.