DESTINY REID – feat. dua lipa

Here, where the sky's falling, I'm covered in blue

DESTINY REID –24 – AMÉRICANO-CANADIENNE – PASSENGERS

INDÉPENDANTE – PERFECTIONNISTE – LOYALE – RANCUNIÈRE – FRANCHE – IMPATIENTE – OBSERVATRICE – IMPULSIVE – SPORTIVE – OBSTINÉE – CRÉATIVE – MÉFIANTESPEED DATING – Destin \dɛs.tɛ̃\ masculin : Sort d’une personne ou d’une chose, en tant qu’il résulte de forces extérieures invincibles
Ce soir-là il faisait froid. Temps hivernale sur les terres canadiennes, à l'Est. J'ouvrais les yeux pour la première fois, criais pour la première fois. Tout était blanc, et je grandissais dans une espèce de cage dorée où je ne manquais de rien. Je caressais cette bulle dorée, et en profitais à vrai dire. Destiny, voilà comment mon père voulait me prénommer. D'ailleurs on disait que je lui ressemblais beaucoup plus, dans tous les sens du terme, plutôt qu'à ma mère. La famille Reid était heureuse, d'un père canadien et d'une mère américaine, j'arrivais en deuxième position deux ans après mon grand frère, et trois ans avant ma petite soeur. On grandissait, dans une normalité totale. Un foyer sans problème disait-on. Tout allait bien. Et puis la vie a ses hauts et ses bas. Chaque été on partait faire du camping dans un parc national, ce qui changeait des chalets luxueux pendant les vacances d'hiver et à noël qu'on passait parfois aux États-Unis. Maintenant on avait bien grandit au milieu de cette nature canadienne environnante et qui te prend aux tripes. Je ne faisais que m'assoir sur le ponton près du lac, fixant mon regard sur ces grands arbres. Pendant mon enfance, je faisais du tennis, un sport qui me correspondait bien, seul endroit où je pouvais réellement me défouler. J'arpentais alors les courts pendant plus d'une dizaine d'année avec ma petite soeur.

Le temps suivait son cours, ce foutu destin aussi. Quelle ironie. Il y a des moments où on ne voit que les bas. Adolescence décadente, jeune lycéenne, vague à l'âme. Il y a cette amertume qui me prend, cette sensation d'abandon. Déceptions amoureuses, envie de tout recommencer, de changer d'habitudes. Alors je ne regardais plus vraiment avec qui je dormais au lit, je pouvais regarder tant les courbes féminines que les traits bruts masculins, de toutes façons, il y avait toujours ces faux espoirs qui me hantaient. Il y avait ce court rêve étrange, qui devint une réalité poignante. Une antilope se trouvait là, las de cette parade. Chacal au regard timide, chacal frileux, une mascarade. Espoir introuvable, elle ne le savait que trop bien. Espoir inespéré, la nuit tombe elle se perd seule dans le noir. Piètre balade qu’elle envoie paître. Quel remarquable couvert. Le chacal qui se voulait grand montre une charogne, voulait impressionner sur son belvédère. Rires qui paraissent innocents, les voilà côte à côte allègrement. Puis il suffisait de simples balbutiements pour détruire ses veines froidement. Elle l’aimait réellement pourtant, elle l’aimait, l'antilope qui ne comprend plus. Teint blanc devenant violet, elle ne volait plus dans ce calme absolu. Nuit morose, à quoi bon dormir si elle ne peut plus rêver. À quoi bon rêver si c’est pour vivre un cauchemar.

Vingt-quatre années passées et voilà cette routine qui s'était bien installée, et pourtant je ne m'en lassais jamais. Rouge à lèvre foncé qui s'élance sur mes lèvres. J’aimais mon métier, coudre, créer, danser sur les tissus les plus fins qui soient, c’était certain. Mais je ne croyais plus aux histoire qui se terminent en ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. L'histoire elle ne se termine pas, elle continue à se fourvoyer, elle continue à se répéter. Désormais je n'entends que le doux son du vent qui vient frapper sur ma peau. J'embarque sur ce bateau comme pour m'échapper de cette réalité qui la submerge. Je n'embarque pas seule, voilà la soeur et des amis pour me tenir compagnie. Je ne repense plus au temps, je ne repense plus à ces tracas qui me traquent. Cette sensation d'être seule ou l'étendue des océans restent infinis. Je rêve désormais dans les draps des cabines, pour ne plus pouvoir me réveiller. Je me pavane désormais au milieu de ces dorures au milieu de l'océan, et entre deux cocktails.

STYLISTE – BISEXUELLE – SEULE – SUPÉRIEURE

NEVER HAVE I EVER –
• Je n’ai jamais été vraiment bourrée, vous allez me dire que je suis une petite prude mais détrompez vous, c'est juste que je tiens bien l'alcool on va dire. On part sur un petit regret. Il y a une première fois à tout, qui sait ce que la vie sur un bateau peut donner.

• Je n’ai jamais voyagé en Europe, c'est pourtant l'un de mes rêves. Je compte bien le réaliser un jour, voire même visiter le plus de pays au monde possible avec mes plus proches amis.

• Je n’ai jamais vraiment réfléchit à ce que je voulais faire de ma vie, c'était comme une évidence. Le fruit du destin dira-t-on. C'était une idée de ma grand-mère, auprès de qui j'avais appris à coudre pendant mon enfance.

• Je n’ai jamais su jouer d'un instrument de musique, on part aussi sur un regret. J'étais plus sportive que musicienne on dirait. Ce qu'on ne peut pas dire de mon frère et ma soeur. Il faut dire que nous ne nous ressemblons pas tous les trois.

• Je n’ai jamais réellement aimé prendre des douches. Même si les bains ne sont pas très écologiques, j'aime toujours ne plus penser à rien pendant que l'eau ne coule plus. Pendant que la buée m'envahisse, que la chaleur m'enivre. Cette sensation qui m'enchante quand je caresse l'eau du bout de mes petits doigts, quand des petites vagues viennent frapper ma peau, quand je ferme les yeux et que mes deux bras posés sur les rebords sont froids.

• Je n’ai jamais fumé ni touché à la drogue, encore la petite prude qui vous salut, mais sur ces trucs là faut pas plaisanter c'est de la saleté. C'est que je n'ai pas voulu prendre exemple sur mon grand frère qui fume pas mal de paquets.

• Je n’ai jamais su ce qui est arrivé à mon grand-père maternel, c'est apparemment un sujet qui reste tabou, une partie caché de l'iceberg tout joli. Je n'ai jamais posé de questions, mais c'est une chose à laquelle je pense souvent, qui me préoccupe, lui que je n'ai jamais connu.

• Je n’ai jamais été d'humeur le matin. C'est comme ça, c'est quelque chose que je déteste, je me sens obligée de voir le soleil se lever alors s'il pouvait se lever vers midi ça serait cool. (pour notre bien à tous).

• Je n’ai jamais mangé de viande et j'ai toujours été élevé comme ça. Du coup je ne sais pas quel goût ça a, ni quel sensation ça procure. Par contre je mangeais beaucoup de poissons mais pas de fruits de mer parce que je n'aime pas ça.

• Je n’ai jamais fait de croisières. C'est ma première et surement pas ma dernière. Je sais qu'il y a plein de choses à découvrir, et surtout mille et une façons de passer ses vacances sur un bateau, mille et unes façons d'en profiter, avec des amis, la famille ou quelqu'un qui est beaucoup plus qu'un ami. C'était un voyage que j'avais toujours voulu faire, c'est maintenant chose faite.

IN REAL LIFE – Bonsouar moi c'est Anaïs, ananas pour les intimes attention racontage de vie en approche J'ai 23 ans, fraîchement diplômée d'un Master 2 en droit européen. Du coup chômage bonjour, je suis actuellement en VDI, vacances à durée indéterminée. J'habite en Île-de-France, autrement dit une fausse parisienne oui oui. Tout le monde s'en fout mais mon anniversaire c'est le 19 juin et ma couleur préférée est le vert vala vala

hoodwick (avatar) & perlman (icon) & inconnu

Bienvenue !

OMG VDI j'aimerais tellement moi aussi DESTINY REID – feat. dua lipa 1146767035

Ta présentation IRL m'a bien fait rire (et perso je m'en fous pas de ton anniv on aurait dû le demander à tout le monde en vrai DESTINY REID – feat. dua lipa 324219883